Faits & L'éclairage
Le génie génétique dans l'assiette des Suisses depuis longtemps
En tant que consommateur, on l'ignore souvent : des produits annoncés comme sans OGM en contiennent depuis longtemps. Les opposants au génie génétique s'en offusquent. Mais il est plus facile de passer le « scandale » sous silence – car quelque chose que nous mangeons depuis longtemps ne nous fait plus peur.
«Bio dans notre pays, interdit aux Philippines»
Aux Philippines, Greenpeace a obtenu l'interdiction des aubergines Bt et du Golden Rice. Incroyable : la même bactérie que l'organisation environnementale diffame là-bas comme étant dangereuse est vantée comme étant bio en Suisse.
Les frites se font rares
Les plants de pommes de terre risquent de manquer en 2024. En cas de pénurie de plants de pommes de terre, il ne sera pas possible de récolter les fameuses sources d'hydrates de carbone. Et comme les plants de pommes de terre sont rares dans toute l'Europe, l'importation devient elle aussi difficile. Selon Swisspatat, les variétés à frites sont particulièrement touchées.
De faux récits contre le génie génétique
Pour dénigrer le génie génétique vert, des récits qui ne résistent pas à un examen plus approfondi apparaissent régulièrement dans le débat public. L'objectif est à chaque fois politique. Depuis peu, ces fausses affirmations visent à empêcher que la réglementation des nouvelles méthodes de sélection comme Crispr Cas ne soit favorable à la technologie.
L'industrie exporte-t-elle des pesticides interdits ?
À intervalles réguliers, les médias colportent l’histoire selon laquelle les fabricants suisses de produits phytosanitaires exporteraient des substances actives interdites en Suisse. Ils exploiteraient habilement les failles réglementaires des pays d’exportation. Ces allégations sont démenties par les faits. L’exportation de produits phytosanitaires par des entreprises en Suisse obéit à des standards internationaux très stricts. De plus, il existe des produits qu’il ne sert à rien d’autoriser en Suisse.
Poivrons et brevets
L’Office européen des brevets (OEB) a rejeté un recours de différentes ONG contre un brevet portant sur un poivron déposé par l’entreprise Syngenta. Différents médias s’en sont fait l’écho. Le scandale lié aux brevets portant sur des plantes n’est cependant pas de mise. Les sélectionneurs de plantes n’ont pas à craindre d’être «pris au piège des brevets». Bien au contraire: les brevets favorisent la transparence et alimentent le progrès.
Biotechnologie verte: il est temps que les mentalités évoluent
Les nouvelles techniques de sélection végétale continuent de susciter la méfiance. Trente ans de recherche et une base de données solides n’y ont rien changé. Le génie génétique classique ou la nouvelle technique CRISPR/Cas ne comportent pas plus de risques que les méthodes traditionnelles, telle la sélection croisée. Il est plus que temps de considérer ces nouvelles techniques comme des instruments bienvenus pour lutter contre le changement climatique et la destruction de l’environnement.
Les organisations environnementales provoquent le gel des autorisations
Les agriculteurs suisses peuvent de moins en moins protéger leurs cultures contre les parasites et les champignons. C’est le constat du journal suisse le Nebelspalter. Le nombre de substances phytosanitaires autorisées a chuté drastiquement depuis 2005.
La consommation de viande bio en recul
Les Suisses achètent toujours moins de viande labellisée. Simultanément, pour la première fois depuis longtemps, la consommation de viande est repartie à la hausse. C’est ce qui ressort d’une analyse du Schweizer Tierschutz (STS).
Viticulture: les cépages Piwi ont eux aussi besoin d’être protégés
L’été humide 2021 a causé d’importants dommages dans les vignobles suisses. Les maladies fongiques telles que le mildiou ont notamment mis les vignes à rude épreuve. Une enquête réalisée par les stations viticoles cantonales en Suisse alémanique a révélé que les cépages Piwi sont également touchés par le mildiou et qu’il est nécessaire de recourir à des produits phytosanitaires pour protéger les récoltes.
La Suisse doit importer plus de céréales panifiables
L’association de branche Swiss Granum a demandé à la Confédération de relever le contingent d’importation de céréales panifiables. Les pertes de récolte de l’année dernière et les stocks en Suisse ne suffiront pas pour répondre à la demande de 2022.
Nouvelles techniques de sélection végétale (NTSV)
L’agriculture suisse est sous pression. Le changement climatique et la multiplication des événements climatiques extrêmes rendent la vie dure aux agriculteurs. Les consommateurs, l’industrie et le commerce attendent cependant des produits de la région qui soient de qualité et d’un prix abordable.
Arguments en faveur des nouvelles technologies de sélection
La sélection végétale est complexe. En conséquence, les discussions sur les nouvelles méthodes de sélection sont nombreuses. swiss-food.ch a rassemblé les principales questions et réponses sur les nouvelles technologies de sélection.
La protection de l’innovation éprouvée et la liberté pour les obtenteurs
Aucun pays européen ne dépose autant de brevets par habitant que la Suisse. La protection par brevets est une condition impérative pour la recherche et le développement, un fondement de la prospérité suisse.
Le conflit en Ukraine nous contraint à regarder au-delà de nos frontières
La guerre entre l’Ukraine et la Russie menace l’approvisionnement alimentaire de nombreux pays et devrait avoir un impact important sur les prix des denrées alimentaires. Markus Ritter, président de l’Union suisse des paysans, plaide en faveur d’une augmentation de la production nationale – notamment par solidarité avec les pays plus pauvres.
Brevets et sélection végétale - une «liaison fatale» ?
Les brevets jouent un rôle décisif dans la science et la recherche. Dans le domaine de la sélection végétale, ils sont régulièrement critiqués. Dans le document Q&A détaillé ci-joint, vous trouverez des réponses à de nombreuses questions concernant la protection de l'innovation dans la sélection végétale.
L’apiculture urbaine met en danger la biodiversité
L’apiculture est en plein essor dans les villes suisses. Les citadins souhaitent ainsi contribuer à la préservation de l’abeille domestique. Pourtant, une étude de l’institut de recherche WSL montre que l’apiculture de loisir n’est pas durable. Elle menace la biodiversité dans les villes, les abeilles domestiques remplaçant de plus en plus les insectes sauvages.
Les enjeux planétaires autour des produits phytosanitaires
Nous ne pourrons ménager nos ressources et mettre des aliments sains à la disposition d’une population de plus en plus nombreuse qu’en misant sur les progrès techniques et les produits phytosanitaires.
Dix mythes sur la production alimentaire
Pour nombre d’entre nous, la «bonne» alimentation joue un rôle de plus en plus important. Un style de vie sain est devenu un symbole de prestige. Les débats sur les aliments sains et la production durable en sont d’autant plus passionnés et vifs. De nombreux mythes et idées dépassées sont ancrés dans nos têtes. Voici dix mythes, et leur réalité.
Utilisation sûre des pesticides avec un grand pouvoir d’action
Werden sogenannte Highly Hazardous Pesticides (HHP) korrekt gehandhabt und angewendet, sind sie sicher. In manchen Ländern sind sie gar die einzige Lösung, um Menschenleben zu retten.
Changement climatique: des récoltes en baisse dès 2030?
Le changement climatique a un impact sur la qualité et la quantité des récoltes. Selon une étude publiée récemment, les récoltes de maïs risquent de chuter dès le milieu des années 2030.
«Une fois et demie la superficie de l’UE»
En 2050, la Terre comptera environ dix milliards d’habitants. Pour Urs Niggli, une chose est donc claire: nous devons utiliser les terres existantes de manière plus productive. Cela implique également le recours à l’édition du génome.
Canton de Zurich: jusqu’à 90% de raisin en moins
Les pluies de l’été ont eu des conséquences catastrophiques sur le vignoble. Elles ont créé des conditions idéales à la propagation du mildiou et d’autres parasites. Dans le canton de Zurich, la récolte de raisin est deux fois plus faible que d’habitude.
Quand même le cuivre ne fait plus effet
L’été froid et humide que nous venons de connaître entraîne des pertes de rendement allant jusqu’à 80 pour cent dans la culture des pommes de terre. L’agriculture biologique est particulièrement touchée.
Plus de bio ne signifie pas plus de biodiversité
Selon une opinion largement répandue, promouvoir l’agriculture bio aurait un impact positif sur la diversité des espèces. Mais c’est faux. Certes, il y a plus d’espèces sur les surfaces bio.
«Les pesticides sont de plus en plus toxiques»
Non, c’est le contraire. Les produits phytosanitaires sont devenus de plus en plus sûrs au cours des dernières décennies. Les nouvelles substances actives sont soumises à une procédure d’approbation extrêmement sévère.
«Les aliments génétiquement modifiés sont dangereux pour la santé»
On entend souvent dire que les aliments génétiquement modifiés ne sont pas sûrs et qu’ils pourraient avoir une influence défavorable sur la santé humaine et animale. Rien ne vient toutefois étayer ces allégations.
«Avec le bio, on peut nourrir la population mondiale»
Pour obtenir la même quantité d’aliments, le bio a besoin d’environ 40% de plus de terres que l’agriculture conventionnelle. Si la population mondiale se convertissait au tout bio, il faudrait jusqu’à 80% de terres supplémentaires. D’immenses surfaces forestières seraient sacrifiées au profit des terres arables.
«Les pesticides empoisonnent notre alimentation»
Les résidus de pesticides mesurés dans l’alimentation sont un sujet prisé des médias. En revanche, les médias précisent rarement que les quantités révélées se situent largement au-dessous des valeurs qui pourraient porter atteinte à la santé.
«Plus de 200 000 décès par an à cause des pesticides»
Dans les manifestations et les articles contre les entreprises de l’agrochimie, une rumeur revient avec insistance: les pesticides tueraient plus de 200 000 personnes chaque année. Ce chiffre sort d’une étude parue il y a 35 ans. Il avait été calculé par extrapolation à partir du nombre de suicides par pesticides au Sri Lanka.
Faits et chiffres sur l’eau potable et les valeurs limites
La qualité de l’eau potable en Suisse est surveillée en permanence par un réseau étroit de stations de mesure. De l’avis de différentes autorités et des experts, la qualité de l’eau potable est de grande qualité.
Aperçu des principales réponses
Les produits phytosanitaires et les biocides ont fait leurs preuves. Ils permettent non seulement une production régionale de denrées alimentaires, mais limitent également les "pertes alimentaires" et le "gaspillage alimentaire". Voici dix questions et réponses sur les pesticides et les produits phytosanitaires.
Pesticides, biocides, produits phytosanitaires
Le terme de «pesticide» vient du mot anglais anglais «pest», qui signifie parasite. Un pesticide est un produit employé contre les parasites.
«Naturel égale sain, chimique égale toxique.»
Tout ce que la nature produit est sain, toutes les substances de synthèse, ou «chimiques», sont toxiques. Il est facile de démonter ce mythe: de nombreuses substances naturelles sont extrêmement toxiques, tandis que de nombreuses substances chimiques de synthèse sont absolument sans danger.
«L’eau en Suisse se porte mal.»
Le contraire est vrai. Nos eaux de surface, nos eaux souterraines et notre eau potable sont en très bon état. La qualité de l’eau en Suisse est l’une des meilleures du monde. Il est hors de question de dire que la qualité de l’eau en Suisse est mauvaise.
«Les pesticides sont responsables de la mort des insectes.»
Les pesticides sont régulièrement rendus responsables de la disparition des insectes. Cette affirmation est réductrice. La réalité est bien plus complexe.
«Les pesticides ont un effet délétère sur le climat.»
Les pesticides sont-ils mauvais pour le climat? Non, au contraire. Les produits phytosanitaires permettent d’accroître la production agricole sur une surface en terres réduite et de ménager la ressource sol.
«Le bio se passe de pesticides.»
Beaucoup croient que les agriculteurs bio travaillent sans pesticides. C’est faux. Environ 60% des dix produits phytosanitaires les plus vendus de Suisse sont aussi autorisés en bio. Sans les produits phytosanitaires modernes de synthèse, l’agriculture bio ne pourrait exister dans sa forme actuelle.